D'après les statistiques nationales :

Un homme sur trois de plus de 40 ans souffre de dysfonction érectile

La fatigue, le stress, l'abus d'alcool favorisent l'apparition de ce symptôme.

Entre 40 et 70 ans le pourcentage augmente passant de 30 à 50 %.

Seulement 10 à 20% des troubles de l'érection ont une origine médicale pure:
 
Après une ablation de la prostate (tout dépend de la tumeur et du geste chirurgical de l'urologue) et du traitement plus ou moins invasif.

Certains hommes atteints de diabète, de troubles vasculaires...

Grâce à l'avancée des recherches en neurosciences sur les mécanismes entrant en jeu dans cette pathologie, les laboratoires ont élaboré des molécules efficaces dans la prise en charge de ces patients (le Viagra, le tadalafil plus connu sous le nom de Cialis...)

Certaines approches thérapeutiques proposées en sexologie et sexothérapie sont essentiellement axées sur la fonctionnalité ce qui pour moi permet de ne régler que la partie immergée de l’iceberg.

J'ai retenu cette phrase du Docteur Jacques Waynberg auprès de qui j'ai eu la chance de me former grâce au Docteur Patrice Cudicio : il parlait de courbe inversée
Je m'explique si avant 40 ans la qualité et où la fréquence des rapports sexuels du couple est portée par l'homme, après 40 ans elle est portée par la femme.
Force est de constater en pratique quotidienne qu'il avait raison.

Plus l'homme vieillie et plus il est « dépendant » de la qualité de la relation avec sa compagne pour maintenir une vie sexuelle active.

L'enjeu est de passer d'une sexualité pulsionnelle à une sexualité relationnelle

Quand un patient consulte un sexologue- sexothérapeute (non médecin)

La première consultation a pour objet :

• De créer une alliance thérapeutique
• De questionner le patient (consultant seul en général) sur ses antécédents médicaux et si besoin de l'adresser à un médecin sexologue afin d'éliminer toute cause organique.
• D'identifier le processus et le contexte dans lequel le symptôme a trouvé une expression.
• De définir le cadre d'intervention
• Prise en charge individuelle ? En couple ?
• De proposer un protocole de soin en fonction des hypothèses retenues par le sexothérapeute

L'Approche Ericksonnienne dont l'hypnose fait partie intégrante, est une approche thérapeutique adaptée puisqu'elle part du postulat suivant :

• Ce courant novateur élaboré par de Milton.H.introduit en France dans les années 80 par ses élèves  Stephan Zeig qui a décodé le langage hypnotique de Milton H. Erickson qui n'a jamais écrit d'ouvrage mais nous a laissé quelques vidéo) et Ernest Rossi « biologie de la guérison »)   permet de travailler sur le corps, les sensations, les mémoires corporelles
   
• C'est l'expérience intérieur du sujet qui a crée le problème et c'est l'expérience intérieur qui doit trouver une solution
   
• Le praticien n'est pour moi qu'un passeur.
   
• L'hypnothérapie en temps que thérapie basée sur l'expérience intérieure va permettre au consultant de mobiliser ses ressources afin de modifier son espace intérieur
   
• L'utilisation de métaphores permet de modifier les croyances dont nous sommes tous habités : permettant ainsi de sortir du processus d'auto-hypnose négatif renforçant le symptôme comme l'a mis en évidence ARAOZ
   
• Ana loco nous apporte des « outils » sur les lien de loyauté parfois au centre de la problématique
   

La créativité du thérapeute est au centre de processus de soin
Laurence Dubois 8 Août 2017